C'est les vacances de Noël, mais c'est pas pour autant qu'on n'a rien fait.
Première étape : l'isolation et la guerre contre les courants d'air (quand il fait 3°C à l'intérieur à l'arrivée sur les lieux, ça motive...)
On avait déjà commencé au mois de novembre, avec l'application
d'une généreuse quantité de mousse expansive à la jonction des rampants et des murs. Il s'agissait ensuite de parachever l'œuvre, c'est à dire de monter une cloison en plaques de plâtre. Et voilà :
Évidemment, vu comme ça, ça a l'air facile, mais il a fallu tout de même bricoler un peu les rails, pour s'adapter à la pente (je me refuse à dépenser une fortune pour des fixations spéciales...)
Le morceau de bravoure, ça a été aussi de ménager le passage à la lumière de la petite lucarne...
On a aussi laissé un trou, au niveau du tableau électrique, que viendra élégamment masquer une porte standard d'élément de cuisine...
Comme on peut le voir, à gauche, pour ce qui est de la cloison, on en était restés à une fenêtre blanche dans un beau cadre en bois. Eh bien, quelques coups de ponceuse et de décapeur thermique après, on a obtenu ça (c'est mieux) :
Ensuite, retour à la cloison bois-plâtre, pour fabriquer l'encadrement de la porte :
Une fois de plus, je prélève une poutre en chêne dans la réserve, qui est fixé au sol (bonjour les découpes de l'OSB du sol...) et aux poutres du plafond. Le linteau est fabriqué avec deux planches vissées-collées, assemblées elles aussi aux poutres par tenons et mortaises, chevillées. Et voilà...
Petite digression, pour ce qui est de la porte, il s'agit d'une porte de récupération, achetée à Emmaus pour un prix tellement ridicule que je ne le mettrai pas ici... En fait, il s'agit d'un des battants d'une double porte qui doit venir d'une ancienne école (une de celles de Jules Ferry). L'autre battant servira à clore la salle de bains, sur le même palier.