23 septembre 2009

Pour une poignée de gravats

C'est le début d'une nouvelle épopée !!!

C'est l'aménagement de la cuisine qui commence !

Première étape : le changement de toit.
Il y a deux semaines, le couvreur devait venir pour nous en mettre un tout neuf, en ardoise, comme le grand.
Alors, un peu pris par le temps, on a vite fait déménagé la cuisine dans la salle, bougé la cuisinière (en fonte, massive, lourde, quoi...).
Je me suis alors armé d'un pic de maçon, de mon marteau-perforateur préféré, d'un pied-de-biche (musclé, le machin) et en avant la musique !

Voilà, après deux aller-retours à la déchetterie :

Il ne reste qu'un petit morceau du plafond : la dernière solive au-dessus de la porte.
En effet, au moment de l'arracher avec mon pied-de-biche, LE TOIT TOUT ENTIER s'est déplacé d'environ 10 cm !

Je me suis arrêté. J'ai fermé les yeux. J'ai répété dans ma tête : "non, le toit ne tombe pas...".

Apparemment, ça à marché, puisque je suis là à vous raconter ça, et pas à l'hôpital, en petits bouts tout plats...

L'explication est simple : le toit de la cuisine tient... parce qu'il a l'habitude !
Le solin est complètement désolidarisé du pignon de la maison, le pignon de la cuisine, au dessus de la porte, est dans un état lamentable, calé par un bout de bois que j'avais eu l'heureuse idée de mettre là il y a trois ans...
Bref, je laisse le soin au couvreur de se débrouiller avec le machin.

Suite au prochain numéro !

La salle de bains - Epilogue

Septembre 2009

On peaufine les derniers détails de la salle de bains, à savoir la pose de porte (en chêne massif, s'il vous plaît !) dûment traitées et lasurées en deux couches. Plus l'ajout d'un porte-serviette en bois peint couleur framboise et d'un petit radiateur (l'hiver approche, n'en déplaise à l'été indien qui rayonne dehors).

La classe, non ?

Au passage, une petite alerte à cause d'une fuite d'eau. Vite résolue, en fait, car il ne s'agissait que de changer les joints des deux robinets.
D'ailleurs, je mets au défi quiconque parviendra à obtenir deux joints de caoutchoucs qui s'adaptent parfaitement à des robinets âgés de plus de 50 ans, en déboursant seulement 0.80 €. (autrement dit, sans être obligé, par exemple d'acheter 2 lots de 75 joints à 12.48€ chez Cast..., parce qu'il n'y a qu'un joint par paquet !) Vive la petite droguerie du patelin du coin !

03 septembre 2009

L'épopée des Chiottes Episode III : La Revanche des Sioths

Eté 2009. On a été bien occupés...

On a bien sûr profité de nos vacances, pour déguster quelques champignons, se baigner, visiter deux ou trois trucs, mais surtout, pour finir la salle de bains...

On en était resté à une vague structure en profilés acier. Après quelques plaques de BA13 hydro, voilà ce que ça donne. On notera qu'une fois de plus, j'ai démonté les chiottes... Démonter et remonter les chiotes, ce n'est pas non plus une obsession, c'est simplement que quand on veut se servir d'un local en cours d'aménagement, on est obligé !

Le truc gris qui recouvre le sol, c'est un "complexe d'étanchéité". A noter que j'ai renoncé à couler un ragréage : en fin de compte, le sol n'est pas irrégulier, plat et pratiquement horizontal.

Ensuite, c'est assez simple : deux passes de sous-couche, puis deux ou trois couches de peinture blanche satinée et on peut passer aux choses sérieuses : le carrelage !
D'abord l'échauffement, avec la faïence au mur autour du lavabo. La pose est en diagonale, décalée avec des cabochons en pâte de verre. Le résultat est pas mal du tout, non ?

Puis, le sol : Là, on s'aperçoit qu'il n'y a pas de droit à l'erreur, surtout que j'ai choisi des joints de 2mm de large.
Comme écrit dans tous les livres et magazines de bricolage, il faut commencer au milieu de la pièce, pour reporter les découpes sur le pourtour. Au passage, merci Bernard, pour la carrelette électrique !

Dans notre salle de bains, les carreaux font 30X30, les cabochons sont faits de 4 carrés de pâte de verre (les mêmes que pour le tour du lavabo). Il n'y a qu'un carreau aligné sur la diagonale de la pièce : celui du milieu. Tout le reste est calé sur ce carreau...
Il n'y a plus qu'à mettre le joint blanc pour terminer le sol.

Et pour finir : on pose la douche !
Après lui avoir fait passer quelques mois en pièces détachées à la cave, nous l'avons montée à l'étage. Ca n'a pas été une mince affaire, chaque colis pesant entre un âne et un âne et demi... Merci David, pour les muscles ...
Après ensuite quelques angoissantes heures à se débattre avec la notice de montage, l'appel au secours au voisin, car il manquait 30 cm de tuyau PVC (Dimanche, vers 11 heures...), les quelques 3864 vis, boulons, écrous, joints de toutes tailles et de toutes matières, nous sommes entrés, officiellement, dans le monde civilisé, car dotés d'une salle de bains complète et opérationnelle ! (J'ai même pas oublié la liaison équipotentielle locale. Pour comprendre de quoi il s'agit, z'avez qu'à chercher...)
J'ai pris la première douche le lundi 03 août 2009, à 17 heures 47...

Au passage, je précise que j'ai eu la joie, immense, de re-re-re-re-monter les chiotes, mais pour la dernière fois !

Maintenant, il n'y a plus que les finitions : ajout d'une tablette et d'un bandeau sous le lavabo (ça, c'est fait), une étagère dans l'alcôve entre les deux placards (à faire), doubler l'intérieur des placards en placo et ajouter une étagère dans celui de gauche (c'est fait, pour celui de gauche), poser les portes des placards (à faire) et les plintes (à faire aussi, du moins quand Hélène et moi on sera tombé d'accord sur la matière, la couleur, brillant, pas brillant, la largeur, des noeuds, pas de noeuds, est-ce qu'on démonte ENCORE le chiotte pour les poser?, etc...)